la société INDEO a réalisée en 2015 la mise en service de la vidéo protection du Mont-Dore.
Source LNC.nc du 17 juin 2016.
Mises en place il y a un an, les caméras de vidéoprotection ont permis à la police de réaliser plus d’une centaine d’interventions. Satisfaite, la mairie espère augmenter son parc l’an prochain.
Boulari, le jeudi 16 juin. Au Centre de supervision urbaine (CSU), trois agents formés sont opérationnels toute la semaine à plein temps. Mais total, ce sont deux superviseurs et quatorze opérateurs qui peuvent visualiser les caméras.
Elles sont installées un peu partout dans les quartiers. A Yahoué, Boulari, Plum ou encore La Coulée, les sept premières caméras de vidéoprotection de la commune ont été implantées en avril 2015.
Et depuis plus d’un an, ce dispositif venu en soutien des agents a donné des résultats, selon la mairie. « Nous sommes très satisfaits. Depuis le début, nous n’avons eu aucun problème de gestion, que ce soit par rapport aux moyens humains ou à la formation déontologique et juridique des agents », constate Eddie Lecourieux, le premier adjoint au maire.
Dix signalements par mois
En un an, une dizaine de signalements ont ainsi été réalisés chaque mois depuis la mise en service des caméras. Soit un total de 130 interventions de la part de la police municipale, qui s’est déplacée pour de nombreux actes de délinquance : vols, cambriolages, dégradations de biens publics, accidents de la circulation ou encore consommations d’alcool et de stupéfiants.
De même, une quinzaine de réquisitions de bandes vidéo ont été effectuées par la gendarmerie nationale et la police nationale. « Aujourd’hui, nous avons deux agents superviseurs qui sont opérationnels pour regarder les images et relire les vidéos, et quatorze opérateurs qui peuvent regarder les images et orienter les brigades vers une intervention », explique Stéphane Bonnard, chef adjoint du service de la police municipale.
Sept caméras pour douze millions
L’an dernier, seulement deux caméras ont été dégradées, à Yahoué et à La Coulée. L’une a reçu des jets de pierre, tandis qu’un automobiliste est entré en collision avec le poteau qui maintenait l’autre. « Elles ont très vite été réparées et nous avons notamment rajouté des grilles de protection », souligne Laurent Bourdon, le chef de la direction de la sécurité.
« Nous sommes étonnés par tous les renseignements que l’on peut avoir, notamment sur la circulation sur l’axe provincial », relate également Eddie Lecourieux. « La distance n’est plus non plus un problème. On peut voir ce qui se passe à Plum et prévenir la brigade la plus proche. Nous sommes plus réactifs ».
Le premier bilan de la vidéoprotection est donc positif pour la mairie, qui compte, à terme, augmenter son matériel de sept caméras supplémentaires. « C’est une année budgétaire difficile mais j’espère que nous pourrons inscrire le coût des caméras au budget de l’an prochain. Mais il est clair que nous augmenterons le nombre de vidéos », déclare le premier adjoint au maire.
Après un premier investissement de cinquante millions de francs, pour l’exploitation des caméras et l’installation du Centre de supervision urbaine (CSU), le coût de ces nouveaux outils – qui pourront lire les plaques d’immatriculation – s’élève à douze millions.
La commune a également d’autres projets à l’étude, comme la vidéo embarquée, où les policiers pourront, cette fois, surveiller les images directement depuis leur voiture via une tablette. – 20/06/2016